[ Flood ] Hilf mir...

Faut pas avoir peur ma Pucinette, on n'est pas là pour juger les gens de toute manière, mais pour les aider, et partager leurs peines, parce qu'on s'aime Razz

Hell.Is a écrit:: Faut pas avoir peur ma Pucinette, on n'est pas là pour juger les gens de toute manière, mais pour les aider, et partager leurs peines, parce qu'on s'aime

Exactement. ( essaye de s'arreter de rire... [ pas pour ce topic, evidemment ]).

Louisou483, je suis juste bouleversée ... Peu importe si nos histoires respectives se ressemblent, c'est inutile dans ces cas-là. Je te remercie plus qu'il n'en faut de parler de moi comme ça, si j'ai réussi pas l'intermédiaire d'un seul article à te confier je n'en suis que fière et émue. J'avoue que les larmes sont proches, tu m'as touchée de plein fouet. Je t'apprécie beaucoup, sache-le.
<3 ... Demande à Valentin, il te donnera sur msn mon adresse si tu veux. Gros bisous.

Le 23 février 1994, j'ai pointé le petit bout de mon nez dans le monde. J'ai tellement pris de place dans le ventre de ma mère que j'ai faillit tuer ma soeur, trop petite... Elle est restée dans des tuyaux pendant des jours... J'ai refusé de manger tant que je ne la sentais pas à mes cotés. On m'a raméner à l'hôpital parce que je commençais à déperir.
Quelques mois plus tard, une plainte à la DASS est déposé contre mes parents par ma grand-mère maternelle. Elle ne souhaitait pas nous voir grandir avec mes parents, elle a donc accusé mes parents de maltraitance...
Pendant des mois, mes parents ont été filmé et surveillés, ce qui explique que nous n'avons aucune vidéo de nous de 1 an à 3 ans.
Enfin, mes parents gagnent le procés et je grandis...
Tout s'est déclenché en septembre 2007...
Je ne saurais pas expliquer pourquoi, je me suis sentie mal à partir de cette période. Je ne me sentais pas trés bien, ma relation avec mes parents se dégradait...
C'est dans ces moments là que j'aurais eu besoin de mes deux meilleures amies. Et c'est dans ces moments là qu'elles ont décidé de m'abandonner parce que j'avais besoin d'elles...
Depuis, mon ex meilleure amie a retourné presque tous mes anciens copains contre moi. Heureusement, j'ai eu deux étoiles* qui m'ont accompagné et jamais laché et je pourrais mourrir pour elle, tellement que je les aime...
Janvier 2008 on m'a appris que j'avais une maladie.
Depuis quelques mois, je me suis fait tellement d'ennemis dans mon collège qu'il ne se passe une seule heure sans que j'entende des choses méchantes sur moi, ou que mes parents s'apitoient sur moi, à croire qu'ils aiment ça...

Je ne dirais jamais à mes parents combien j'ai mal physiquement, car ce serait la table d'opération et que ça me fait extrêmement peur...
Je ne dirais jamais totalement à quelqu'un à quel point je souffre, parce que me dévoiler désappointerai tellement de gens que je m'en voudrais et que avouer que j'ai mal serait un signe de faiblesse. Et je ne veux pas être faible, je ne PEUX pas être faible. Mes parents m'ont donné une image de dominante et de "mauvaise jumelle". Ils ne comprennent pas que je veux changer. Je voudrais être quelqu'un de bien.
J'ai l'impression que je dois me racheter et pour ça, j'aide les gens. Mais en faisant ça, j'accepte le fait qu'ils ne veuillent plus me parler, dés que leurs problémes sont réglés. Il y a des gens comme ça, qui appartiennent éternellement au passé. Je n'arrive pas à vivre "à la seconde" j'ai toujours l'impression de manquer quelque chose, cette petite étincelle qui fera de ma vie un tourbillant de couleurs.

Tokio Hotel la dedans ? Une sortie de secours. Laisser tomber le masque, seule, le temps d'une chanson... Une petite bouffée d'air frais qui deviendra bientôt insuffisante... Mais c'est toujours mieux que rien...

Alors en attendant, je passe du rire aux larmes, j'endure les paroles des autres et je laisse une apparence de battante alors que mon seul désir est de tout laisser tomber et de m'effrondrer...

Mais on ne fais jamais ce que l'on veut n'est ce pas ?

On ne fait SOUVENT ce que l'on veut, c'est vrai.
Tu ne devrais pas te dire que tu fais partis de celle qui appartienne au passé, tu as ta place dans le présent comme tout le monde.
Je n'ai pas la prétention de comprendre la douleur que te provoque chaque jour ta maladie, ni même de l'imaginer. Ce que tu dois endurer doit être terrible mais bats toi. Je sais que ces mots sont puérils et tellement banals à côté de ce que tu dois vivre, mais si tu as mal il faut faire quelque chose. Tu me parais être une fille tout à fait gentille et sensible, je ne pense pas qu'on puisse te qualifier de "mauvaise jumelle", même si j'avoue que je ne connais absolument pas ton histoire. Tes mots me perturbent parce que tu sembles blessé et à bout mais toi aussi tu as le droit au bonheur. Fais ta vie seule, au détriment des autres. Même si tu ne seras jamais seule, puisque nous serons toujours là. Tu en sortiras grandi dans n'importe quel cas.
Courage pour la suite et si tu as besoin ...
Bisous.

On est tous là, pour tout le monde.
Si jamais quelqu'un veut parler, on l'écoutera.

Marine, une maladie n'est pas un signe de faiblesse. Mon père est aveugle, quand on va faire les courses tous les deux, il y a l'aveugle & la petite emo-glam-rock qui se balade avec lui.
Evidemment, on ne passe jamais inapercu. [ Surtout quand je m'habille tout en rose, ou plus emo qu'emo. ^^]
Mais ça fait 15 ans que je vis avec mon pere & j'ai l'habitude des gens qui regardent de travers ou qui pointent du doigt. Des gens ont pitié, d'autres se foutent de notre gueule.
Avec le temps, on apprend à ignorer les pensées des autres. On en rit plutôt en se remémorant le passé ( où on faisait attention à ce qu'on pensait de nous ). On fait de notre différence, maladie, handicap .. une force.
On se dit que les gens " normaux " qui se foutent de nous ont forcement quelque chose de "pas normal". Mais qu'on est plus fort qu'eux.

J'ai pas trés envie de me battre...Pour qui d'abord ? Pour des gens qui ne souhaitent que me voir m'écrouler ? Leurs priéres seont bientôt exaucées... J'en ai marre de devoir faire semblant que tout va bien , j'en ai marre d'être gentille avec des gens qui se foutent de moi... J'en ai marre de devoir pleurer en cachette parce que les personnes autour de moi sont pas fichus de comprendre ce qui se passe...
Mes deux étoiles sont loins de chez moi et j'ai tellement peur de les déçevoir...

Je n'ai d'abord pas la force de me battre... J'ai essayé de résister et tout ce que ça m'a apporté c'est une fatigue insurmontable et une solitude écrasante.

A quoi bon de toute façon ? On ne peut pas se battre contre des centaines de personnes...

Tu trouveras toujours des personnes pour qui te battre, ne serait-ce que ta soeur?
Il faut pas dire des choses comme ça, tu comptes pour énormément de gens, il faut te battre, pour prouver justement à tout ceux qui te mettent des batons dans les roues, que tu vaut beaucoup plus qu'eux.

Ma soeur ? Je l'aime énormément mais j'arrive pas à lui parler et elle n'ont plus d'ailleurs... On est complémentaires mais tellement étrangéres l'une envers l'autre...
Ceux qui me mettent des batons dans les roues ne se rendront même pas compte de ma victoire ou de ma défaite. Tant que je peux leur servir de défouloire, ils se foutent du reste...

Je fais comme marine, et je reprend mon histoire par le commencement :
Je suis aparu le 1 decembre 1992. Prématuré d'un peu plus d'un mois ma soeur on a passé quelques jours a la maternité a moitié branché. J'étais et plus grande que ma soeur jumelle et déjà nos différences commencer a apparaître. On était l'évènement de l'année dans la famille, et d'ailleur l'évènement pour plusieurs années a suivre. Pendant les 5 premières années de notre vie morgane et moi nous adorions, on enchaîné calins sur bisous et bisous sur calins mais pour je ne sais qu'elle raison a partir de ce moment et encore jusqu'a aujourd'hui on ce hai ... allez savoir pourquoi. J'ais la chance d'avoir de frères atrocement merveilleux de 7 et 12 ans de plus que moi. Ils ont toujours étaient a sublime avec moi. Mais le premié est partit de la maison, et j'en ais pleuré des jours entiers quelques années plutard le second enchaîne pour s'instaler a Paris, a l'autre bout de la France, et je crois que j'en suis toujours pas remise.

J'ais donc fais une entrée fracassante dans le monde de la prés adolescence. En 2006 j'ai eu ma première experience d'auto destruction avec un compa et des allumettes.

Depuis l'âge de 13 ans je suis assés associable et je me fait pas facilement des amis. Contrairement a ma soeur qui est super sociable. Je suis extrémement calme et timide, j'aime bien la solitude mais depuis la rencontre de marine et morgane, les deux anges qui me rende le coeur légé je me sent mieu. Mais bien sur tout a un prix. Chaque fois que je les quite le contre coup fais effet et jme sent misérablement seul.

Je soufre du malheure des autres, en particulier de celui de marine et etant ultra sencible je prend les insultes qu'on lui lance comme pour moi.

En gros pour tout résumer : sensible, associable, maladroite, aucun talent ...

désolé de me pleindre mais sur ce forum on ce sent important _____X3

Heilig, si tu te sens encore une force quelconque qui te viens de je ne sais où alors utilise là pour réagir et leur montrer que tu n'es pas un "défouloir". Si tu savais comme ces gens-là m'exaspèrent, je ne les supporte pas. Si tu ne te bats pour personne alors fais le pour toi, pense à ta vie future et à ce que tu pourras en faire. Rien ni personne n'a le droit de te voler tes rêves et ta liberté pour plus tard. Accroche-toi même si cela paraît plus facile à dire qu'à faire ! Je t'embrasse fort.

Popcun, tu as tout à fait raison quand tu dis qu'avec le temps, on finit par ignorer les réactions et les regards des autres. Je te soutiens complètement sur tous les plans! On ne fait pas sa vie en fonction des autres!
<3

C'est gentil Secretangel mais trop tard... <3

Heilig,
Juste une violente envie de me jetter dans tes bras, envie de prendre mes jambes à mon cou et de courir frapper à ta porte ... J'ai l'impression qu'une frontière nous sépare, cette petite heure de route ne me parraît pourtant pas si grande quand il s'agit de me retrouver prés de vous ... mais dans les moments comme celui-ci j'ai une horrible sensation d'impuissance, sa me prendre à la gorge, mais organes vitaux ne forme plus qu'un noeux tellement te voir triste me fou en rogne, pcq personne plus que toi ou ta soeur ne mérite d'être heureuse, personne!!
Coincée derrière mon clavier j'espère seleument que mes mots te redonne un peu d'espoir ... te faire comprendre que je serais toujours là pour toi, quoi qu'il arrive, quoi que tu fasses! Triches à un examen et je t'aiderais à ne pas te faire remarquer; fugues de chez toi et je te cacherais; tue un homme et je me ferais arrêter à ta place pour que tu garde ta liberté ...

N'oublies ce que j'ai dit un jour "l'une est mon soleil, l'autre est ma lune ... elles sont mon univers", toi et ta soeur serez toujours dans mes pensées.

Ne cherche pas à comprendre le sens de ce que vais te dire, contente toi juste de le savoir : Je t'aime!

Naissance, 22 novembre 1992. Peu être la pire erreur de ce qui deviendra ma vie. Habiter Cergy, se faire rapidement détester par sa cousine, puis avoir une sœur. Perdre un pouvoir que je n’aie jamais eu. J’ai grandis doucement tentant de me faire une place dans ma propre famille, bien qu’ainée personne n’a jamais fait attention à moi. A vrai dire quel intérêt peu ont me porter ? Alors pour ma sœur on à déménagée, car c’était trop petit pour elle. On est arrivé dans les quartiers mal fréquenté de la banlieue parisienne, le 93. Au départ je ne voulais pas aller, dans ma nouvelle école. Puis en fait je me suis aperçut que certaines personne y était gentil. Puis les gens sont partie. Et en primaire on à recommencer. Rencontrer des gens, ils vous disent qu’ils tiennent à vous puis s’en vont. Et la j’ai commencé à connaitre mes parents. Ma mère qui essaye de faire son possible bien minable. Et pendant une période de quelques années enchainer les coups physiques d’un père qui boit trop, puis les coups morals d’une enfance brisée. Puis encore une étape, le collège. Sixième, haïe par toute la classe pour une raison x ou y. Mes si ont peu dire bonnes notes font de moi que tout le monde me pique un truc par ci par là, je suis seule je ne me défends pas, après tout, tout le monde m’as toujours détestée pourquoi cela changerais aujourd'hui ? Aujourd’hui alors qu’il paraissait que j’avais grandis ? Puis la cinquième quatre filles qui l’année d’avant ce moquait devienne ce que l’ont nomme amies. Un an passe tout va bien, ou presque. Certain(e)s me cherche des problèmes, souvent je me demande ce que je fais pour que l’ont m’en veuille autant. Bref coups, menaces, insultes. Un de mes professeurs m’envoi contre mon grès chez l’assistante sociale qui préviens mes parents. Parents qui en rentrant ne trouve rien de mieux à faire que de me priver d’ordinateur car je suis rentrée avec deux heures de retard. Jamais personne dans ma famille ne parlera de ce qui m’est arrivé, mes parents n’iront même pas au rendez vous de la conseillère. Quatrième, les affinités change, j’ai comme l’impression que chacun se sert de moi. Je ne dis rien je continue, première cuite, première clope, premier baiser, par d’amour juste comme ca car il le fallait. Enfin c’est ce que l’ont dit. Puis j’ai regretté, je voulais vider ce dégout de moi même. Première larme, première lame et premières gouttes de sang. Une fois, puis deux, puis trois. Et ca n’en finis pas. Puis on perd gout aux rires, aux larmes, à l’alcool, à tout, on ce demande pourquoi on vit. Et d’ailleurs c’est une question sans réponse. Puis troisième la même année similaire avec encore plus d’alcool, de sang et de clope. Enfin pour la moitié de l’année car 3 décembre 2006, la date la plus importante de ma vie. Lors d’une nuit d’insomnie, avec des médicaments pour rester en forme entre manque de sommeil et estomac vide vers 23h45 une chanson... Je ne connais pas le titre, je ne comprends pas les paroles mais la mélodie m’apaise, je pose la lame, comme si la voix que j’entendais le désirais. J’attends la fin les trois minutes de la chanson passe, trop vite à mon gout. Alors j’attends la fin des PUB, la fin de tout je veux le nom, le nom de la chanson, du groupe je veux tout savoir. Et le nom tombe, Tokio hotel. Je ne connais pas mais ca m’apaise. J’éteins et range tout je me sens apaisée. Pour la premiére fois depuis longtemps je dors. Le lendemain je me sens un peu comme ivre, je ne parle à personne les gens me trouve étrange puis le soir je rentre et je les cherche eux. Le premier clip d’eux, je regarde j’ai l’impression que tout s’arrête durant ce laps de temps. Et puis Bill ses yeux, mon cœur s’emballe, ma sœur n’en reviens pas elle est presque pour dire choquée. Puis tout va très vite j’entre dans une bulle et je chercher encore et encore à en avoir et savoir plus sur eux, ils deviennent mon nouvel axe de vie. Ils m’ont si l’ont peu dire sauvé. Puis viens THW, les premiers rencontres, premiers vrai amies, premiers délires, une vraie famille, mon monde. Disputes puis le Club. Et la tout s’effondre en dispute je me sens trahis d’avoir quitté la ou tout allait bien pour partir la ou tout ira mal. Puis aujourd’hui Vier-Sterne. Cependant celles qui m’aimait ne m’ont pas oublié et aujourd’hui je survis comme je peu avec mon père alcoolique, les amants de ma mère, mes blessures et l’ignorance des gens qui m’entour. Je ne citerais pas de prénoms, les gens qui m’aiment ce reconnaitrons. J’ai du oublier des passages mais cela résume au mieux et au plus simple les quinze premières années de ma vie.

Je te l'ai déjà dit sur Msn, mais tu sais tout ce que je pense, et je serais toujours là pour toi, ma Pucinette, tu fais partie de mes plus belles rencontres Razz

Je t'aime à la folie, et je te le dis, tu es quelqu'un de bien <3

Tu me fais pleurer...

je t'aime moi aussi, tu es (avec ta soeur) la plus belle rencontre que j'ai faite...

toi aussi tu m'as fait pleurer TokiO-girl...

Moi aussi je t'aime Elise.

Heilig faut pas pleurer, mais vraiment pas pour moi (L)

han ne pas avoir de place dans ça famille c'est affreux =X
Moi j'ais toujours eu quelqu'un ( mes frères ) mais j'ai aussi eu l'impression de jouer un rôle puisque moi et morgane on dois sans cesse faire semblant de s'aimer.

Je te comprend. Passé inaperçu sa nous concerne tous un jour ou un autre. Mais quand ça t'arrive dans ta propre famille ça doit vraiment être horrible.

Je suis de tout cœur avec toi [ Flood ] Hilf mir... - Page 3 729779

Vous êtes vraiment des amours les filles

Et toi ma Doudoune d'amour, heilig chérie ... Marine
J'vais être dure et direct : quand je vois Lola j'ais une envie de meurtre, quand j'entend parler de Lolita j'ais envis de la butter et quand j'vois qu'tu soufre ça me fais tellement de mal ! Qu'elle essais de sans prendre aussi a ta soeur et je me déplace !
Quand t'es pas sure de toi j'aime pas ça. rappelle toi la fois ou tu m'as fait pleurer sur mon téléphone juste parce que tu me disais que tu allais mal ... J'aime pas ça te voir comme ça

Toi et momo je vous aime tellement !
tant que jumelles on serat
amies on resterat

[ Flood ] Hilf mir... - Page 3 729779

Joli rime mais je n'aime pas me rapeller de ce jour parce que t'as pleurer à cause de moi et j'en souffre atrocement...

Nan mais de toute façon que tu le fasse exprés ou pas le resultat et le même. T'en veux pas pour ça. C'est moi l'ultra sensible =|

tOkiO-girL, tu es très courageuse ... Ton récit est bouleversant et je crois que Tokio Hotel t'as apporté beaucoup. Je te souhaite bon courage pour la suite Miss et je suis là si jamais tu as besoin

D'ailleurs, je file mon adresse msn à tout le monde comme ça je pourrais voler à votre secours si un jour, ça ne va pas comme vous le voulez : funky060191@hotmail.com

Gros bisous a toi <3

Heilig, accroche toi puce, je t'en supplit ne lâche rien. <3

Vous, qui lisez ce texte, savez-vous ce qu'est le rejet?

Il y en a sûrement oui. Mais il y a différents rejets.
Se faire rejeter par un gars, s'en est un, qui fait mal certes, mais qui ne vaut pas la moitié que de se faire rejeter par un homme, celui qui vous a mis au monde, votre géniteur.
Certes il y a beaucoup d'enfants, qui n'ont pas la chance de connaître leur père.
Il y en a beaucoup aussi, qui perdent leur père.
Dans votre entourage, il y en a certainement pas mal, mais le voyez-vous?
Non.
En général, ces gens-là, n'en parlent pas, restent enfermés dans leurs bulles.
Et ça n'est pas bon.
Il y a des choses qu'on ne peut pas dire, qu'on n'arrive pas à dire, qui ne veulent pas sortir.
Moi, j'aime mieux les écrire.
Dès le départ, ça n'a pas très bien commencé pour moi.
Ma mère ne voulait pas d'enfant, mon père non plus. Résultat : il l'a quitté.
Oui, car elle ne voulait pas avorter. Pour elle, ce bébé était en elle, et elle n'imaginait pas une seule seconde lui faire perdre la vie. Elle m'a toujours dit qu'elle voulait assumer.
Bref, je suis ce qu'on appelle, un accident.
J'ai fini par pointer le bout de mon nez, en plein hiver, juste avant les fêtes de Noël.
Cela dit, je n'sais pas si c'était réellement un cadeau finalement.
Mon grand-père et ma grand-mère étaient heureux, ma mère encore plus.
Ils se sont occupés de moi, mon oncle a prit la place de mon père dans mon coeur.
J'ai commencé à grandir, doucement, puis ma mère a renoué contact avec mon père.
Il a venait me voir, de temps en temps, puis de plus en plus régulièrement. J'avais des contacts avec mes grands-parents paternels, ce qui était tout à fait miraculeux vu la tournure que les choses avait prise. Ma mère a ensuite refait sa vie avec un homme, qui m'a prise comme sa fille, élevée, soignée, chouchoutée, emmenée partout, présentée à tout le monde, tout cela en continuant de voir mon vrai père régulièrement, bref, le rêve me direz-vous.
Les années ont passées, une petite soeur est arrivée, ce qui s'est fait ressentir directement. Et oui, c'était la fille de mon beau-père, sa vraie fille. Forcément, il s'attachait beaucoup plus à elle, et croyez-moi, ça n'est pas du tout évident à vivre pour une petite fille de 8 ans.
Imaginez, quelqu'un qui s'occupe de vous comme pas possible, vous délaisse d'un coup, sans que vous ne réalisiez vraiment pourquoi, et en plus de ça, vous ne pouvez rien dire.

Et bien, c'est l'histoire de ma vie.

Elise, née le 17 décembre 1989, dans une ville nommée Saint-Avold, rien de bien extraordinaire. A vécu sa vie d'enfant assez normalement, avec des difficultés comme tout le monde.
S'est réfugiée dès l'âge de 4 ans dans les jupons d'une chorale, qui la connaît parfaitement par coeur, qui l'a vue évoluer, changer en bien comme en mal.
Elle a eu un malheur dans sa vie, un événement dont elle ne s'est jamais vraiment remise, la perte de son grand-père. Depuis ce jour là, un manque se fait ressentir.
Elle a trouvé sa passion, la musique. La seule chose qu'elle sache faire c'est ça, jouer, chanter.
Le temps passe, et son beau-père trouve du travail à l'autre bout de la France. C'est le temps pour eux de partir vers d'autres horizons. Elle se retrouve là-haut, loin de tout, de sa famille, de ses amis, à 11 ans. Et qui laisse-t-elle derrière elle? Son père.
Et oui, ce père qu'elle voyait, qui avait refait sa vie avec une femme, qui avait quatre enfants déjà. Elle revenait pour les vacances, toujours après plusieurs mois, et toujours la même déchirure au moment du départ, la même douleur, pire, les larmes, les sanglots.
Et les rares fois où elle revenait « chez elle », elle ne voyait plus son père. Il n'était pas là, il ne répondait pas. Un jour, elle a reçu une carte, avec une photo, avec un petit mot sur lequel était inscrit : Voici Jordan, il est né le...
Un demi-frère.
Son père avait eu un autre enfant. Et un sentiment de jalousie s'était emparée d'elle. Oui parce que cet enfant, il l'avait voulu, il s'en occupait, ce qu'il n'avait jamais fait avec elle.
Au bout de deux ans, séparation. Divorce. Son beau-père allait « disparaître » de sa vie lui aussi.
Elle est retournée chez elle, dans sa famille, heureuse, et malheureuse à la fois.
Parce que mine de rien, elle s'était attachée à la Bretagne, elle y avait des amis, des repères, qu'il fallait à nouveau effacer de sa mémoire. Oui, parce qu'à 13 ans, à cette époque, elle était encore insouciante, et ne connaissait pas grand chose de la vie.
Elise a toujours été une fille couvée, sur-protégée, et elle le ressent aujourd'hui, du haut de ses 18 ans et demi.
Le temps a passé, sans qu'elle ne revoit son père. Par périodes, elle s'en moquait totalement, il ne faisait plus partie de sa vie, et à d'autres moments, elle était tellement triste qu'elle en arrêtait de manger. Sa mère l'a fait allé chez un psychologue, ce qui n'a rien changé. Elle n'arrivait pas à parler, impossible. Elle ne voyait pas l'intérêt de raconter des histoires qui étaient des histoires de gamine pour elle. Malgré ça, elle continuait à voir ses grand-parents, espérant croiser son père, mais il n'en fut rien.
Elise a grandi, à 14 ans, elle est allée au lycée. Elle avait peur, se sentait petite par rapport aux autres. Ce lycée, qu'elle voyait depuis toujours, vu qu'il était en face de chez sa grand-mère, et de chez son père. Elle espérait le croiser, l'aperçevoir, mais il n'en fut rien.
Elle a continué a grandir, avec l'aide de sa mère, sa grand-mère, sa soeur, son oncle, toutes ces personnes qui lui sont tellement chères et à qui elle doit beaucoup, malgré les embrouilles quelques fois.
Elise, elle a eu la chance, d'avoir des amis sur qui compter, et d'avoir un ange, celui qui a toujours été là, qui l'a complètement changée.
Cet ange, c'est Jonathan, son meilleur ami.
C'est grâce à lui qu'elle est ce qu'elle est aujourd'hui, et elle ne supporterait pour rien au monde de le perdre, même si elle a déjà failli plusieurs fois, surtout une fois cette année, qui l'a marquée à vie. Les jours les plus durs certainement.
Sur sa route, se sont greffés des tas de rencontres au lycée, des tas de rencontres sur Internet, beaucoup, beaucoup de personnes, qui sont là pour elle, et avec qui elle tisse des liens indestructibles.
Y'a aussi 4 étoiles qui se sont mises à briller dans son ciel, dans ses yeux. 4 étoiles qu'elle n'oubliera jamais, 4 étoiles dont elle parlera à ses enfants.
Elise, elle a eu son BEP il y a deux ans, et elle passe son BAC dans 3 semaines, et tout cela, elle ne le doit pas à celui qu'elle considérait comme son père.
Il y a trois ans de ça, elle était chez sa tante avec sa mère et sa soeur, et avait prit son courage à deux mains, sa tante appela son père, pour savoir, la raison de ce rejet. Et qu'a-t-il répondu? C'est pas possible, c'est trop compliqué.
Ce sont les seuls mots qu'elle a entendu de lui, depuis 8 ans.
Ca fait 3 semaines que sa grand-mère est décédée.
Elle a été malade pendant une semaine, avant l'enterrement, de revoir son père. Elle aurait du être contente n'est-ce pas? C'est vrai que ça rend heureux de voir quelqu'un qui ne veut absolument pas entendre parler de vous, au point de vous exclure de tout.
Elle attendait dans le crématorium avec sa mère, en larmes, de voir sa grand-mère dans cette « boîte ». Et elle a tourné la tête vers dehors, et elle l'a vu, lui qui a regardé dans sa direction, puis qui a fait demi-tour et qui est parti. Elle ne s'arrêtait plus de pleurer, de rage, elle avait envie de tout claquer sur son chemin, de casses ses putains de vitres qui la séparait de lui.
Elle a passé la cérémonie, à 3 mètres de lui, pas un regard, pas un mot, elle a même failli le frôler, ignorance totale.
Et ça, ça fait extrêmement mal. Elle ne pensait pas qu'il pouvait y avoir pire et pourtant...
Ce qu'il a fait juste après, est indescriptible.

J'ai 18 ans, je suis comme je suis, chiante, susceptible, j'ai des amis, des ennemis, des fois tout va bien, des fois rien ne va, mais c'est comme ça. Dans une semaine, je me barre à Paris, juste avant de passer mon bac, et alors?
C'est pour les voir, eux, ceux qui embellissent sa vie jour après jour, même si personne autour d'elle ne le comprend.

Je m'appelle Elise, j'ai 18 ans, la vie ne m'a pas toujours gâtée, mais je m'en fous, je reste ici, sur terre, pour emmerder les gens, pour faire chier ceux qui me détestent, et pour essayer d'apporter du bonheur à ceux qui veulent bien de moi.

Choupette je t'aime tu le sais (L)

Je t'aime aussi <3

Hell.Is a écrit:: Je m'appelle Elise, j'ai 18 ans, la vie ne m'a pas toujours gâtée, mais je m'en fous, je reste ici, sur terre, pour emmerder les gens, pour faire chier ceux qui me détestent, et pour essayer d'apporter du bonheur à ceux qui veulent bien de moi.

Je ne te connais pas,
mais rien que pour avoir dit ça ... je te respecte !
Ca doit pas être évident de vivre ce que t'as vécu ... surtout que ça s'étale sur tout les périodes de vie ... Faut vraiment être solide, et t'as l'air d'être une fille de solide!

C'est très gentil ce que tu dis <3

Je suis pas tellement solide, je pleure souvent, je me rends souvent malade pour un rien, mais bon, il faut vivre avec, mais y'a des jours où je suis pas aussi optimiste qu'aujourd'hui xD

C'es trop émouvant vos vies,
comme quoi, j'ai pas vécue le pire...

Ouais mais tu sais même les dures à cuire craquent un jours ou l'autre, on peut pas te le reprocher, au contraire ... et puis t'as l'air d'être pas mal entouré par tes amis profites en y en à pas beaucoup qui on cette chance !

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