"Une journée avec TH"
Comment commencer à raconter ce week-end de dingue que je… que l’
ON vient de vivre…
Par le début, me direz-vous… Mais ce début… encore faudrait-il pouvoir vous le situer…
Ce
lundi 3 septembre dernier je vous annonçais avoir gagné deux des 100 places pour assister en avant-première à la projection du DVD, sans trop savoir ce qui allait s’y passer…
Le soir suivant, c’était au tour de ma
Gaëlle de gagner les siennes…
En ayant gagné toutes les deux, on savait d’ores-et-déjà qu’un formidable vendredi soir nous attendait avec nos meilleures amies, la semaine suivante, quoi qu’il arriverait…
Quelques temps après, on apprenait que le groupe enregistrerait également
Le Grand Journal sur
Canal+… Je réserve quatre places en croisant les doigts pour que les heures avec le concours d’
NRJ ne se chevauchent pas…
Elles ne se chevaucheront pas…
Mercredi 12 septembre 2007, 20h53,
[ J-2 ]
J’arrive en courant à la Gare d’AusterLITZ
(*boulay*) pour venir chercher ma
BayBay. Je suis pile poil à l’heure, ni en avance, ni en retard…
On ne réalise pas tellement ce qui est sur le point d’arriver… on ne pense qu’à ça, mais on essaie de garder les pieds sur terre et de s’occuper l’esprit autrement…
Le lendemain matin je travaille de toutes façons, donc comme ça…
Wir sind Zusammen…Jeudi 13 septembre,
[ J-1 ]
Réveil ensemble… Le chemin pour aller au travail me semble incroyablement court comparé à d’habitude, et les simples trois heures de travail que j’ai à effectuer me semblent, comparées aux huit / huit heures et demies habituelles, interminables. Je regarde l’heure toutes les deux minutes, et n’attends qu’une seule chose :
PARTIR. Evidemment, c’est le seul jour où vous êtes pressés de finir votre temps qu’on vous donne du travail à faire… alors que vous passez des journées et des journées assise à un bureau à écouter les mouches voler… Non, c’est
*CE* jour-là qu’on décide de bien vous faire ch***.
Je laisse couler et quitte les bureaux sans attendre une minute de plus. Ils se démerderont.
Je cours rejoindre celle qui m’attend, et on rentre déjeuner… Je me sens libre… ENFIN, libre… On n’est même pas encore jeudi midi, et je suis déjà en week-end… Je me sens extraordinairement bien…
Après quelques heures de détente, on rejoint les studios de
Canal+ dans le 15ème… et oui, le grand jour n’est que demain, mais le chantage est partout sur cette planète =) Si l’on veut mériter nos places, alors il nous faut venir également la veille… Comme c’est touchant.
Bref, il nous en faut bien sûr plus pour nous arrêter.
Nous rejoignons
Gaëlle et
Khad, et nous nous apercevons que nous ne sommes pas les seules à être là ce soir au bâton et à la carotte…
L’émission passe lentement… rien ne nous intéresse réellement… Quand à la fin, Petit Journal…
« arrivée de Monsieur Fourire aujourd’hui à Paris… »Monsieur Fourire ?... Je lève les yeux vers l’écran… Ah……… Tiens, tiens, je le connais, je crois ^^… Sous une casquette et des lunettes de soleil,
Mr K. en personne…
Monsieur Fourire… fou rire, fourrure… à se tordre en deux de rire.
Seul moment de l’émission où le public aura eu une seconde d’attention, merci le Petit Journal ^^
Sortie des plateaux, 21h… on n’a pas encore envie de rentrer…
Gaëlle et
Khad ont cours demain matin, elles sont obligées… nous… on peut pas. On peut pas rentrer comme ça alors qu’on sait qu’ils sont dans la même ville que nous…
On prend le métro, direction leur hôtel… Sans surprise, à notre arrivée, on est loin d’être les seules. On apprend qu’ils sont sortis voir les fans peu avant notre arrivée, pendant qu’on était au
Grand Journal… que
Bill a ensuite fait coucou depuis son balcon…
Bon, rien de grave, on les verra demain de toutes façons. On reste tout de même une petite heure, histoire de prendre l’air, puis on rentre enfin, mortes de fatigue…
Minuit est passé… mon dieu, c’est
AUJOURD’HUI…
Vendredi 14 septembre,
[ Jour J ]
On a beau avoir mis le réveil assez tard, impossible de dormir après 8h30… On se lève et on se prépare, assez silencieuses… 12h, on sort du métro et on commence à marcher vers les studios de
Canal… je regarde la route à côté et aperçois un van noir, vitres teintées… je regarde le siège passager…
Saki ! Huuuuuu ^^ la pression monte…
On rejoint
Gaëlle &
Khad dans la file d’attente, tout le monde est un peu excité… Et pour cause…
Les caméras de
Canal sont toutes là (comme la veille devant leur hôtel) pour filmer le phénomène… c’est vrai que les fans de
Tokio Hotel, ça fait toujours bien vendre…
Le Petit Journal surtout…
LA fan de
Tokio Hotel est une espèce très particulière…
C’est bien cette même émission qui m’avait forgé un a priori en béton sur cette petite bête-là, m’empêchant de vouloir aller plus loin que les préjugés et d’écouter si le son me plaisait ou pas… ben non, c’est bien connu…
Tokio Hotel, c’est avant tout une horde d’hystériques… QUE ça, bien évidemment… comme les arabes sont tous des voleurs, les juifs tous des radins, etc, etc… c’est bien connu…
Bon, j’exagère un peu, mais c’est pour dire =) Aimer
Tokio Hotel, c’est nécessairement être une minette en chaleur de 12 ans et demi sans cervelle et à cordes vocales que l’on aimerait beaucoup casser en deux.
Ne l’avez-vous jamais pensé ?
Parenthèse close… 12h30, on nous fait entrer. Cette fois-ci, l’émission n’est pas en direct. Elle est enregistrée en début d’après-midi pour le soir-même. Et ça nous arrange tellement bien…
On entre sur le plateau, et là derrière les deux écrans qui s’ouvrent on voit les amplis, et la batterie de
Gustav… La main de
BayBay dans la mienne, je sens son cœur battre aussi fort que le mien… on a beau avoir l’âge que l’on a, depuis ce
1er juin, on a l’impression de retomber dans notre adolescence perdue… celle que l’on n’a jamais réellement voulu quitter… Plus des enfants… pas encore des adultes… Qu’importe ce que les autres penseront.
Et puis après tout… on n’est pas si âgées, bordel…
On nous place à l’opposé de la veille, au deuxième rang, là où on sera derrière les invités de l’émission… On ne les verra pas de face… mais ils seront davantage proches de nous…
On pense définitivement avoir la meilleure place…
L’enregistrement commence, et le nom de
‘Tokio Hotel’ revient souvent dans la bouche des animateurs… comme pour relancer ce public exclusivement féminin… Ah non pardon… 5 garçons c’est vrai, on les a comptés…
La première partie s’achève, et on sait que ceux qu’on attend ne sont plus très loin… on les a vus sortir de l’ascenseur dans l’écran géant…
Seconde partie, on commence à parler théâtre… les mains dans le public se resserrent un peu plus fort… puis pause pub… et là, entre deux murs, je tourne les yeux et aperçois une crinière… Je broie littéralement la main de
BayBay, et vois également des dreads, puis de beaux cheveux bruns et lisses… ça y’est, c’est l’heure…
Michel Denizot les présente, les ‘portes’ s’entrouvrent… d’où on est on voit d’abord
Tom… puis
Bill… on se lève, et nos mains se serrent sans doute plus fort que jamais…
Spring Nicht, ma chanson préférée… en playback, malheureusement… bon, playback très bien réussi, mais playback quand même…
La chanson finie, le groupe approche… ils sont là, juste devant nous…
Bill s’assoit pile dos à nous… Le temps qu’ils sont là me paraît court et long à la fois… je les détaille, essayant de profiter au maximum de cette vision REELLE… pour la deuxième fois.
Ariane Massenet leur parle d’une annonce qu’ils auraient à faire à Paris… ces idiots ne démentent pas et affirment en disant qu’il faudrait encore attendre quelques heures…
Ils quittent le plateau après avoir salué le public, le laissant complètement en émoi…
Pour certaines l’aventure s’arrête là, mais pour la plupart, elle continue…
15h45, on quitte les studios de
Canal pour de bon, et on prend la ligne 10 pour trois stations, direction
NRJ… On a deux heures et demi d’avance, mais c’est pas grave… On traîne, on délire… On fait
springnichter des BN à la fraise du haut d’un banc… On se fait accoster par des mecs pas très nets qui veulent nous couper les jambes et nous en mettre en bois… Bref…
17h45, on rejoint le point exact de rendez-vous, pas très loin des studios d’
NRJ, et on nous donne nos bracelets d’auditeurs
VIP… des bleus pour ceux qui auront droit au visionnage du DVD et à un petit coucou du groupe… des roses pour ceux qui auront droit en plus de cela, à la rencontre…
Pour nous ce seront des bleus… mais, franchement… comment pourrait-on se plaindre ?...
On nous amène jusqu’à la rue Boileau, et le comportement de certaines gagnantes m’exaspère au plus haut point… crier
« on a gagné, on a gagné, on a, on a, on a gagné » en passant devant celles et ceux qui n’avaient justement pas gagné, mais… mais vous avez juste prouvé à quel point vous ne méritiez pas d’être où vous étiez… Pathétiques… J’avais honte d’être parmi vous…
Seule déception de la journée : les appareils photos… Moi qui me faisait une joie de pouvoir enfin exercer ma passion sur le groupe, comme il m’avait été dit qu’il serait possible, on nous annonce avant de nous faire entrer dans la salle qu’il faut laisser appareils photos et téléphones portables en dehors… Je suis dégoûtée… mais comme toujours, je relativise…
« tu es là, et c’est le plus important… le reste, tu t’en fous… »On passe, et
Tobi me passe au détecteur de métal… après avoir tellement entendu parler de lui, c’est la première fois que je le rencontre et lui adresse la parole… le chéri de
Khad… (^^)
Il est adorable comme tout…
« You are U… ! »… Hein ?... Quoi « you are you… » ben ouais je suis « me »… et alors ?... Ah non, la lettre « U » !! haaa !!! Il me prend le poignet, et m’écrit au marqueur un « U », qu’il m’écrira aussi sur le sac où je mettrai mes affaires pour laisser au « vestiaire »… puis, le détecteur de métal… c’est une horreur, je sonne de partout…
Tobi me regarde avec un petit sourire et me lance un :
« … You’re atomic ^^… »… Oh yes I am… ^^
Je peux ensuite rejoindre la salle avec ma
BayBay, et on est placées exactement dans la rangée du milieu…
Gaëlle et
Khad nous rejoignent, on va pouvoir vivre ça ensemble, encore une fois… magnifique…
On patiente au moins une demi-heure, trois quart d’heure… en se retournant on peut voir dans le reflet d’un miroir au plafond l’entrée des studios et la foule dehors, les flashs… c’est impressionnant… ils sont des centaines dehors à juste vouloir les voir passer… on n’est même pas 100 à l’intérieur, assis, bien au chaud…
Des fois on ne réalise pas vraiment les privilèges qui nous sont accordés… là… si, j’en avais parfaitement conscience… et n’ayant jamais écouté
NRJ de ma vie, je leur serai pourtant reconnaissante très longtemps de ce soir-là…
Le DVD commence… Pour celles et ceux qui ne veulent pas en entendre parler, je mets entre étoiles ce qui le concerne, donc passez directement à la suite du récit ;-)
(Note: mon post est trop long je dois le couper en deux, suite au post suivant )