Lundi 16 avril 2007, 18h, j'arrive devant le Zénith et fais coucou aux filles que je connais, mais non je ne reste pas.
Je file prendre un taxi et me rends « directly to the Hotel »
Là, nous sommes 19 et nous connaissons toutes plus ou moins de vue. Nous sommes presque toutes assises au sol, moi à raconter comme d'habitude des conneries et Khad à en rajouter une couche.
Sur l'autre trottoir nous voyons un groupe de personne marcher, trois sont de grand gaillard vêtus de noir et les deux autres... ressemblent étrangement à Bill et Tom...
Soudain nous lâchons toutes un « Oooh » de surprise et marchons lentement vers eux. Comme je n'avais pas prévu de les voir , je fais signer mon bras par Tom. Lorsqu'ils entrent dans l'hôtel, on a du mal à croire qu'ils soient venus juste à pieds comme ça... hallucinant !
Nous y arrivons vers 22H, et je prends place dans la queue...
OoO
Impossible de dormir, je me met à raconter plein de fan fiction allemande et je suis surnommée « père castor ».
Je dors une heure au plein milieu de la nuit, malgré le froid givrant...
Je fais quelques (50) abdos pendant la nuit pour me réchauffer, mais dès le lendemain matin nous décidons de faire un footing !!! Ca tient chaud !!!!!
Lecture de Fiction, et écoutage de musique, racontage de concert... on tue le temps comme on peut. J'entreprend ensuite de distribuer ( avec de l'aide !) les 1000 MERCI que j'ai fait imprimer, nous expliquons à tout le monde qu'il faut les sortir sur « Wo sind eure Hande ? », et j'espère que ça marchera.
Vers 17h tout le monde bouscule, les télévisions filment et nous sommes la seule queue à rester calme. Lorsque les portes s'ouvrent c'est le sprint final, j'arrive à ne pas faire fouiller mon sac et me retrouve au premier rang de l'avancée côté Tom. Parfait... ou presque, on ne pas mettre nos sacs devant et le mien se videra petit à petit pendant le show...
OoO
A 19h, un jeune DJ monte sur scène et chauffe divinement bien la salle. Louise Attaque, Diam's, Sinclar, Queen, Timberlake, il y en a pour tout les goûts et le Zénith entier chante. Ambiance d'enfer pour public... cauchemardesque... Oui, cauchemardesque car public hystérique.
OoO
Soudain, l'avancée se baisse et en face de moi je vois Violaine, lui fait des signes et fait semblant de me noyer parmi les hystériques. Je détourne le regard une minute puis ne la revoit plus... Une grande plaque métallique est posée devant elle, je tente du regard de la revoir puis je m'arrête sur la personne devant la plaque métallique... BILL !!! Merde mais qu'est-ce qu'il fout là ! Je tire une gueule de trois pieds de long, et croise le regard du jeune androgyne, apparemment je le fait rire, il sourit. Les lumières s'éteignent, hurlements dans la salle. De la fumée, les autres membres qui s'installent, mais je suis la seule a ne regarder que Bill, suis-je donc la seule à l'avoir vu ?
OoO
Les premiers accords de « Übers Ende der Welt » retentissent, Bill monte sur l'avancée qui reprend sa hauteur normale... Problème... pas de son, Bill fait tomber son antenne de micro et son portable... Pas grave !
Les titres s'enchaînent à une vitesse folle, Bill lance quelque phrases « Bonjour Paris ! », « Comment ça va Paris ? », « Merci beaucoup ! » et « Je m'appelle Bill » à deux reprises !
Sur « Wo sind eure Hande ? » deux ou trois cents personnes sortent les MERCI, je suis heureuse, Bill les voit et s'essuie le dessous des yeux, surplus d'émotion mon p'tit bout ?
Après « Totgeliebt » les boys sortent, et seules les jumeaux reviennent et nous offrent une version de « In die nacht » bourrée d'émotion... Autour de moi personne ou presque ne connaît la chanson, je suis un peu choquée mais profite du spectacle qui s'offre sous mes yeux.
Georg et Gustav les rejoignent sur « Rette Mich » mais à côté de moi une nana à décider de gâcher la magnificence de cette chanson en la massacrant de sa voix de casserole, je m'énerve et gueule « SCHEISSE ! HALT DIE KLAPPE ! » elle se tait, et je pose mes yeux sur Tom qui me sourit et rit.
Finalement sur « Ich bin da », il pleut des confettis et la scène semble monter les garçons au ciel, tel les anges qu'ils sont. Rideau...