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 [OS] Etre Orinique

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Schrei
Tomichoute_
Schrei


Messages : 162
Date d'inscription : 15/08/2007
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Localisation : France

J e u . d u . m o i
Ich heiße: Pauline
Ich bin: 17
Ich wohne in: Ardèche

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MessageSujet: [OS] Etre Orinique   [OS] Etre Orinique Default12Mar 20 Nov - 2:51

Kikoo ! J'ai vraiment besoin de votre avis sur mon OS. Laissez moi vos comm'z ici merciii

lien comm'z : https://vier-sterne.hooxs.com/commentaires-f87/commentaires-etre-oriniques-t691.htm#14575

Je suis allongée dans mon lit, mes paupières sont lourdes et ne vont pas tarder à se fermer complètement pour m’emporter dans un monde onirique et illusoire appelé « le rêve ». Je sens le malaise de la fatigue progressive montait en moi. Je m’endors…

J’avais les yeux fermés, et des bruits sourds me parvenaient à l’oreille. Au fur et à mesure, ses sons devenaient de plus en plus précis, pour percevoir instinctivement des cris et ressentir la terre trembler sous mon corps. Le bruit ressemblait étrangement à un bombardement d’obus, malgré que je n’eue pas la connaissance de la vie en guerre, dans les tranchées. À ce moment même, une violente secousse se manifesta et de la boue venait se propulser au sol par l’impacte. Je reçu de cette texture boueuse sur le visage. J’ouvrais donc les yeux pour voir où j’étais. Une fois ouverts, je fus terrorisé par se qu’il y avait devant moi. Un soldat était allongé au sol, immobile et mort. Sa bouche était ouverte, du sang coulait de celle-ci. Une grosse flaque rouge luisante se répandait sous son corps. Le dégoût me montait et j’avais une envie de vomir, par l’odeur nauséabonde. Je me levais avec hâte, pour me tenir debout et m’éloigner de cet endroit, je pataugeais dans le sol boueux de la tranchée, puis me dirigeais vers un angle protéger par des sacs de sables montés en mur, occupant toute la longueur de la tranchée. Ma main était devant ma bouche et mon nez pour tenter de respirer le moins possible de cet air. J’étais occupée à regarder à travers un petit trou, l’animation meurtrière, violente et sanglante des champs de bataille. La vue était horrible, des combattants tombés mort sur le sol après avoir reçu plusieurs balles d’un coup et non pas une seule dans leur poitrine. Les militaires couraient en assaut vers le camp ennemi ayant la force, l’amour de la patrie pour défendre leur pays et donner leur vie au nom de la liberté. Les troupes adverses des français n’arrivaient pas à franchir la défensive et donc à ne pas atteindre les tranchées, et heureusement. Tout d’un coup, je sentais une main se poser sur mon épaule et descendre à mon poignet pour le serrer. La peur me montait, qui était-ce ? Je me retournais aussitôt pour voir qui était la personne m’employant le bras de cette façon. Bizarrement, j’avais l’impression de le connaître, mais je ne pouvais mettre aucun prénom sur son visage. Ses yeux bleus aussi clairs qu’un océan, soulignés par des cernes de fatigues me fixaient le regard inquiet et empli d’émotion. Il m’annonçait la voix tremblante :

« - Pauline, ton frère est blessé ! Il m’a demandé de te faire venir. »

Je restais sans bouger. Mon frère Nicolas ? Mais qu’est-ce ? Je ne comprends pas. Mes pensées les plus inquiètes fut interrompus quand le jeune soldat qui m’avait interpellés et annoncé cette triste nouvelle me secouant doucement par les épaules. Ma gorge se serra quand il m’annonçait une fois de plus, que Nicolas était blessé. L’émotion m’envahissait progressivement. Le militaire dont je n’arrivais à identifier, me pris la main et m’emporta dans sa course le long de la tranchée. Le temps de courir, mes visions monstrueuses et cauchemardesques de la guerre augmenté en se multipliant par les scènes que je voyais en parcourant la tranchée de son long. Des soldats aux membres blessés, d’autres tirant au raz du sol avec des mitrailleuses sur les ennemis…Nos pas de courses ralentissaient maintenant, pour bientôt, marcher. Je regardais devant moi et vit mon grand frère, assis, le dos contre la paroi terreuse, sa main droite posée sur ses côtes. Sa jambe gauche saignait abondant comme son énorme blessure au niveau des côtes qui couvrait sa main de sang. La douleur mélangeait à une extrême fatigue se lisait sur son visage. Instinctivement, j’accourus aux côtés de mon frère. Les larmes étaient au bord des yeux et allaient coulaient au prochain battement de paupières. La voix saccadée par un hoquet de peur, d’angoisse, de désespoir et de forte tristesse, je disais en un souffle :

« - Nicolas ! Ne me fais pas ça, pas à maman, pas à papa, ni à moi. Je t’en pris. Sois fort grand frère. »

Mon frère m’adressa un sourire, malgré la douleur et d’un regard rassurant, il me prit la main, de la sienne non blessée et non sanglante et me chuchota faiblement.

« - Hey soeurette, je ne vais pas vous abandonner. Je vous aime trop pour ça. Alors ne pleure pas, je t’en pris. »

Une larme coulait sur ma joue, jusqu’au creux de ma bouche, puis une suivante, et bientôt des larmes abondants. J’observais les yeux de mon frère en mis plongeant dedans, des larmes qui lui montaient aux yeux pour bientôt elles aussi glissaient le long de ses joues noircies par la terre et la peinture verte de camouflage. Je pris une grande respiration.

« - Promet le moi.
- Tu vas me supporter encore longtemps, prononça t-il avec un petit sourire.
- Promet le moi Nicolas.
- Je te le promet, chuchota t-il dans un souffle court »


Je serrais très fort sa main, je ne voulais pas le lâcher, je ne voulais pas qu’il parte, Il me
l’avait promis, alors, il n’y avait aucune raison qu’il ne la tienne pas. J’essuyais doucement mes yeux d’un revers de manches mais mes joues furent très vite de nouveau noyaient par l’écoulement des larmes, que je ne répétais donc pas l’opération. Nos regards étaient plongés l’un dans l’autre. Mon cœur battait fort, et le sien également. Je sentais qu’il me tirait le bras pour que je m’approche de lui en me penchant. Une fois fait, il me susurra à l’oreille :

« - Je t’aime… »

Un sourire en coin apparut sur mes lèvres. Je lui dis également ce mot doux, si beau à attendre. On ne se disait jamais assez « Je t’aime ». Je me rends compte que nous aurions dû le faire le plus possible, mais nous allons nous rattraper, et nous le dire plein de fois ensuite, le plus souvent possible après notre retour à la maison. Je sentais ses doigts se desserrer dans ma main. Je fronçais doucement les sourcils et eut une sensation de froideur. Sa main était devenue glacée. Je me redressais et le regardé. Je l’appelais par son prénom, le secouait doucement mais aucune réaction. Non, ce n’était pas possible, ne me dîtes pas ça, il ne l’était pas, je refusais de l’admettre. Mais si…je me jetais dans ses bras et le serra tout contre moi. L’émotion était à son comble. J’avais perdue mon frère…je me sentais mal, on m’avait arraché un être cher. J’étais comme secoué, je me sentais emporté comme pour m’éloigner de lui. Je criais en pleurant…

J’ouvre brusquement les yeux, je sors de ce cauchemar affreux. Les images de ce mauvais rêve défilent sous mes yeux en vitesse accélérée. Je porte mes mains à mes yeux et pleure. Je ne peux pas, je ne veux plus voir ses images si affreuses. Je veux les oublier, ce n’est qu’un cauchemar mais pourquoi rêver de ça ? Sûrement la peur de perdre mon frère qui fait jouer mon subconscient et donc me faire subir dans mon sommeil cette peur. Je reste dans le noir, je me suis calmé. Je m’allonge de nouveau et laisse cette émotion forte m’envahir et les larmes couler le long de mes joues…
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